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Facteurs d'adoption de la haie vive améliorée au Mali

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Depuis quelques années, on assiste au Mali à une augmentation de la production maraîchère et de la culture de manioc au cours de la saison sèche. Traditionnellement, ces cultures sont protégées des animaux d'élevage, qui divaguent librement à cette époque de l'année, par des clôtures faites de branches épineuses collectées sur divers arbres, les haies mortes. Pour diminuer la pression que ce prélèvement entraîne sur les arbres du terroir, certains proposent l'utilisation par les paysans de la haie vive améliorée, une clôture d'arbres vivants, généralement épineux, plantés à très faible espacement. Diverses contraintes limitent toutefois l'adoption de cette technique par les paysans. Une étude a donc été réalisée dans le Cercle de Ségou, afin de caractériser les Unités de production agricole (UPA) utilisant une haie vive améliorée et d'identifier les facteurs déterminant son adoption. Les UPA utilisant une haie vive améliorée possèdent généralement plus de main-d'oeuvre, plus de matériel agricole et un cheptel animal plus important que les UPA non utilisatrices. Le fait que les UPA utilisatrices de la haie vive améliorée fassent partie des UPA les mieux nanties soulève des interrogations quant à son accessibilité aux paysans les plus démunis. Les résultats indiquent par ailleurs que l'utilisation de la technique est déterminée par des variables liées à l'information et à la formation des paysans.

DOI:
https://doi.org/10.1684/agr.2009.0316
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