s:1659:"%T Les tourbières de la cuvette centrale du bassin du Congo : Réalités et perspectives %A Sonwa, D.J. %A Lewis, S.L. %A Ifo, S.A. %A Ewango, C. %A Mitchard, E.T.A. %A Dargie, G.C. %A Lawson, I.T. %A Gourlet-Fleury, S. %A Doumenge, C. %A Gond, V. %A Betbeder, J. %A Toham, A.K. %A Van Offelen, J. %A Kopansky, D. %A D’Annunzio, R. %A Monsembula, R. %A Nuutinen, M. %A Villegas, L. %A Milliken, K. %A Philippon, N. %A Bigot, S. %A Freeman, O.E. %A Bambuta, J.J. %A Jungers, Q. %A Román Cuesta, R.M. %X Au niveau mondial, ce sont les écosystèmes des tourbières, ces zones humides dont le sol présente une accumulation de matière organique partiellement décomposée, qui stockent le volume le plus important de carbone terrestre par unité de surface (Rydin and Jeglum 2006 ; Leifeld and Menichetti 2018). Elles couvrent près de 3 % de la surface terrestre du globe (Yu et al. 2010 ; Page et al. 2011 ; Dargie et al. 2017), ce qui représente plus du carbone total stocké dans la végétation de la Terre et près de deux fois le volume de carbone présent dans ses forêts (Crump 2017). Les tourbières drainées et dégradées émettent énormément de gaz à effet de serre, c’est-à-dire 5 % des émissions mondiales d’origine anthropique (IPCC 2014), qui sont censées augmenter. Par conséquent, la protection et la gestion durable de ces milieux naturels, tout comme des mesures de restauration à prendre d’urgence (notamment par la réhumidification) peuvent éviter des émissions et conserver le carbone stocké dans ces écosystèmes (Leifeld and Menichetti 2018 ; FAO 2020b). ";