Les forêts du bassin du Congo sont essentielles au bien-être humain et pour la survie de l’humanité et leurs richesses naturelles et des atouts écologiques qu’elles regorgent, jouent un rôle social et culturel essentiel pour les populations et états d’Afrique centrale.
Lors du symposium international de Yaoundé qui sera organisé par l’IRIC, le CERRIC et le projet de recherche FOREQUAL du 05 au 06 mars 2025 sous le thème: « Quelle diplomatie environnementale pour le bassin du Congo ? », il sera question pour les acteurs du secteur des forets et de l’environnement d’engager une réflexion théorique et pratique sur l’état des lieux et la qualité de la diplomatie environnementale autour des forêts du Bassin du Congo. Cette réflexion servirait de base à l’analyse des enjeux contemporains et prioritaires du Bassin du Congo, les relations entre le Nord et le Sud dans la gestion des forêts du Bassin du Congo, le bilan et les perspectives de sa diplomatie environnementale.
Depuis le Sommet de Rio, des initiatives internationales ont été déployées pour améliorer la gouvernance des forêts du bassin du Congo auxquelles s’ajoutent les initiatives endogènes des états du Bassin du Congo. Il en est ainsi, par exemple, de la création de la Commission des Forêts d’Afrique Centrale (COMIFAC) et ses coordinations nationales et de la mise en place du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC). Ces initiatives ont permis de faire progresser l’action diplomatique environnementale du Bassin du Congo, tant pour la conservation de la biodiversité et de la gestion durable des forêts que pour la reconnaissance et la protection des intérêts des Populations du Bassin du Congo.
Au regarde des nombreuses menaces et inégalités que subissent ces forêts, il est important d’engager une réflexion théorique et pratique sur l’état des lieux et la qualité de la diplomatie environnementale du bassin du Congo. Cette réflexion servirait de base à l’analyse des enjeux contemporains et prioritaires du Bassin du Congo, les relations entre le Nord et le Sud dans la gestion des forêts du Bassin du Congo, le bilan et les perspectives de sa diplomatie environnementale.
Les acteurs réunis autour de cette initiative, dont cinq chercheurs menant des projets de recherches dans le cadre du programme RESSAC financé par l’Union Européenne, seront appelés à apprécier la dynamique de la diplomatie environnementale et les différentes démarches entreprises pour sauvegarder les intérêts des états du bassin du Congo dans la construction d’une gouvernance qui satisferait les besoins de la conservation de la biodiversité vis-à-vis les défis auxquels sont confrontés les états et les populations du bassin du Congo.
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Merilyne Ojong
