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SIG et Télédétection
Les SIG et Systèmes De Gestion de L’information Écologique sont maintenant des outils essentiels dans l’aménagement des forêts et autres ressources naturelles. Les chercheurs se heurtent toutefois à de nouvelles difficultés, relatives à l’échelle, aux changements dynamiques dans la structure des paysages, à la précision et à l’intégration des données, à l’efficacité de l’analyse, et aux nouvelles applications telles que le suivi de l’état de la biodiversité. Des colloques organisés en 1998 ont traité une grande partie de ces questions. La Conférence internationale sur la gestion des données et la modélisation en vue de l’inventaire des forêts tropicales, qui s’est tenue en octobre à Djakarta (Indonésie) et était co-organisée par le CIFOR, a exploré diverses voies pour améliorer le suivi et l’évaluation des forêts et de leurs ressources, et améliorer les modèles de simulation et le rassemblement de données pour les décisions concernant l’utilisation des terres. Les SIG et autres techniques sont des éléments centraux de nombreuses recherches du CIFOR. Dans une nouvelle application novatrice, des chercheurs de la zone de forêt dense du Cameroun ont fait appel aux techniques de SIG pour mieux appréhennder les caractéristiques des marchés de produits forestiers autres que le bois. Les études à ce sujet mentionnent généralement certaines caractéristiques spatiales qui influent sur la commercialisation des produits forestiers, telles que distance, infrastructure de transports, taille de la population et répartition des forêts, mais peu ont utilisé les SIG comme outil d’analyse. Le recours à cette technique a fourni aux chercheurs du CIFOR et à leurs collègues une meilleure compréhension de la structure spatiale des marchés et de la dynamique du commerce des produits forestiers dans la région – d’une grande utilité pour des interventions mieux ciblées. De même, un important nouveau programme de recherche sur les produits forestiers secondaires au Kalimantan oriental (Indonésie), mené par le CIFOR et les institutions partenaires, bénéficiera d’un volet de SIG et d’analyse spatiale lancé en 1998. Ce travail, financé par une subvention de l’Agence canadienne de développement international (ACDI), mesurera et cartographiera les changements intervenus dans l’occupation des terres et dans le couvert forestier au cours de la dernière décennie, afin de servir de cadre pour des études sur la dépendance des populations locales vis-à-vis du commerce des produits forestiers autres que le bois à différents stades de mise en valeur de la forêt.
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