Changement climatique,
carbone et forêts: étude des relations entre eux
La Conférence des Parties pour la Convention
cadre des Nations Unies sur le changement climatique reconnaît les changements dans les
forêts et dans lutilisation des terres comme des facteurs importants
dabsorption ou démission de gaz à effet de serre. Parmi les activités
susceptibles de réduire les émissions on peut mentionner le reboisement,
lexploitation forestière à faible impact, la conservation des forêts et leur
aménagement rationnel.
En 2000, les chercheurs du CIFOR et leurs
partenaires ont fourni des informations sur les questions de carbone forestier à
lOrgane subsidiaire de la Convention pour les conseils scientifiques, techniques et
technologiques (SBSTTA). Ils ont aussi contribué de manière importante au Rapport
spécial du Comité sur le changement climatique sur lutilisation des terres, son
évolution, et les forêts, qui est jusquà présent la publication sur le sujet qui
fait le plus autorité.
Un sujet important pris en considération à
la sixième session de la Conférence des Parties de laccord sur le changement
climatique (COP-6), qui sest tenue en novembre à La Haye, est de savoir si les
projets concernant les forêts et le changement dans lutilisation des terres peuvent
entrer dans le cadre dune mesure du Protocole de Kyoto désignée sous le terme de
Mécanisme de développement propre. Cela permettrait aux pays développés
qui sont parties de la convention sur le changement climatique dacheter des
crédits de carbone à des projets choisis dans des pays en développement.
En février, le CIFOR et lUniversité
du Maryland ont organisé à Bellagio (Italie) un colloque ayant pour objet
dexaminer les possibilités et les risques qui pourraient résulter pour les
communautés locales de projets proposés au titre du Protocole de Kyoto. A lissue
dune semaine de discussions, les 24 participants venus de 12 pays rédigèrent deux
mémoires dorientation exhortant les négociateurs à modeler le Mécanisme de
développement propre de telle sorte quil accroisse les perspectives économiques
des communautés locales et ne porte pas préjudice aux moyens dexistence des
populations des zones où seront implantés les projets. Ces mémoires ont été largement
diffusés lors des réunions SBSTTA et COP-6+.
Les chercheurs du CIFOR ont également
présenté à COP-6 plusieurs exposés sur les changements dans lutilisation des
terres et les forêts. Toutes les réunions publiques ont attiré un auditoire comprenant
des ministres et autres négociateurs éminents. Le CIFOR distribua des mémoires
généraux sur les fuites de carbone et sur les moyens dexistence des
populations locales. Bien que COP-6 ne soit pas parvenu à un accord sur les activités
forestières qui devraient être incluses dans le Mécanisme de développement propre,
cette rencontre a fourni une occasion importante de diffuser des informations
scientifiques sur les questions discutées lors des réunions.
Une voix influente
dans les stratégies de conservation de la biodiversité
Le travail du Programme de conservation de la
biodiversité du CIFOR est étroitement lié aux termes de la Convention sur la diversité
biologique et aux délibérations de lorgane dexécution
de la Conférence des Parties. La Convention, qui compte à ce jour 180 signataires,
élabore le programme international daction pour conserver et promouvoir
lutilisation durable des végétaux, animaux et microorganismes du globe et de leurs
habitats.
Le CIFOR joue un rôle essentiel dans les
efforts liés à la Convention pour élaborer des critères et indicateurs qui permettent
dévaluer létat changeant de la biodiversité dans une zone donnée, et
dassurer la conservation de la biodiversité propre à la forêt.
En 2000, le CIFOR a continué de jouer un
rôle de conseil auprès de lOrgane subsidiaire de la Convention pour les conseils
scientifiques, techniques et technologiques (SBSTTA) et des dirigeants du Fonds mondial
pour la protection de lenvironnement (GEP), mécanisme financier ayant pour objet
dappuyer les efforts des pays pour réaliser des programmes de conservation de la
biodiversité et autres concernant lenvironnement.
Dans de nombreux pays tropicaux, les forêts
naturelles sont une source de bois duvre importante pour procurer des revenus
et appuyer le développement national. Reconnaissant que ces forêts ont peu de chance
dêtre mises en réserve pour la conservation, le CIFOR et dautres organismes
demandent instamment au Secrétariat du GEF détendre les dispositions actuelles
pour inclure les forêts de production aussi bien que les aires protégées. Grâce à un
rapport convaincant rédigé par le CIFOR et par lIUFRO, les responsables du GEF
étudient cette possibilité.
Le CIFOR travaille dautre part avec les
représentants du GEF à définir des politiques et des approches novatrices pour la
conservation et lutilisation rationnelle de la biodiversité forestière. Parmi les
questions intéressantes figurent les moyens de sassurer lappui du secteur
privé pour la conservation de la biodiversité dans les forêts de production, et
dintégrer la protection de la biodiversité dans les programmes de certification
des bois.
La sixième session des parties de la
Convention sur la biodiversité devrait saxer fortement sur les questions de
diversité biologique dans les forêts. A la demande instante du CIFOR et du Secrétariat
de la Convention, un Groupe de travail ad hoc sur la biodiversité forestière a été
constitué, et prépare actuellement une information en vue de la session prochaine. Le
CIFOR et le Secrétariat élaborent dautre part un programme de travail conjoint sur
les questions de biodiversité forestière. Les compétences nécessaires seront fournies
par les programmes de recherche du CIFOR sur des questions telles que :
·
Les effets des feux incontrôlés sur la
diversité de la forêt, et les moyens de réduire les dommages causés par ces feux
·
Stratégies pour lexploitation
durable des ressources forestières autres que le bois
·
Le rôle que peuvent jouer les usagers
forestiers dans lévaluation des conditions de la forêt et pour aider à faire face
aux menaces sur la biodiversité.
·
Les aspects de la biodiversité liés au
changement climatique.
Faire des exploitants forestiers des partenaires coopérants dans
la conservation de la faune sauvage
Lexploitation forestière est
lune des principales menaces tant directes quindirectes qui pèsent sur la
faune sauvage. Les chantiers de coupe et les routes quils ouvrent rendent les
animaux plus aisément accessibles pour les chasseurs qui prélèvent de la viande
de brousse pour leur propre consommation et pour la vente sur les marchés urbains.
En même temps que certaines espèces sont exterminées, les habitats sont définitivement
modifiés, ce qui influe sur lensemble de lécosystème forestier.
Dans le bassin du Congo, une série
dactions pilotes sont en cours, associant des entreprises dexploitation
forestière et des ONG de défense de la nature pour chercher des moyens de réduire la
menace que lexploitation forestière fait peser sur la faune sauvage de la région.
Les forêts du bassin du Congo représentent en surface le deuxième massif de forêt
tropicale du globe. Les gorilles, les chimpanzés, les éléphants, les mandrills (Mandrillus sphinx), les colobes noirs (Colobus satanas) et les cercopithèques à queue
rouge ou cercopithèques ascagnes (Cercopithecus
ascanius) sont parmi les espèces les plus recherchées qui y vivent. Pourtant environ
10 pour cent seulement des forêts de la région sont classées en aires protégées,
tandis que les concessions forestières occupent de vastes surfaces.
En novembre, le CIFOR a co-organisé un
colloque qui sest tenu à la Réserve de Lopé au Gabon, pour examiner les
conclusions des activités pilotes. Les 40 participants provenaient de lexploitation
forestière, des services étatiques, de la communauté des donateurs, et dONG.
Ils ont appris que jusquà présent les
résultats sont prometteurs. Les exploitants et les sociétés privées pour lesquelles
ils travaillent ont montré leur bonne volonté à appuyer la protection de la faune
sauvage, aussi longtemps que lextraction de bois restera économiquement
compétitive. Les entreprises veulent avoir lassurance, toutefois, que toutes les
réglementations sur la chasse et autres prescriptions concernant la gestion de la faune
sauvage soient appliquées pareillement à toutes les concessions, et quaucune ne
bénéficie dun avantage déloyal. Dautres mesures jugées utiles sont la mise
en place décogardes aux limites de concessions forestières, ladoption
dun code de conduite avec des sanctions et des incitations pour modifier le
comportement des employés des chantiers dexploitation, et la fourniture à ces
employés dautres sources de protéines.
Robert Nasi, qui dirige le Programme du CIFOR
sur la conservation de la biodiversité, et Caroline Tulin du Centre international de
recherches médicales de Franceville, ont organisé le colloque, placé sous les auspices
de lAssociation pour le développement de linformation environnementale au
Congo. Nasi déclare quune telle rencontre -
au cours de laquelle de nombreux différents groupes ont trouvé un terrain commun
dentente naurait pas été possible il y a cinq ans. Il attribue ce
revirement à un changement dattitudes de la part tant des exploitants forestiers
que des mouvements de conservation.
Il y a une préoccupation croissante de
la part des entreprises privées au sujet de la possibilité dun boycott des
consommateurs à légard des bois et autres produits provenant de forêts non
aménagées, explique-t-il. En même temps les ONG adoptent de plus en plus
lidée que, pour que les programmes de conservation puissent réussir, il faut
quils soient conçus et exécutés avec lappui des entreprises privées et des
populations locales dont les moyens dexistence dépendent du résultat.
La Wildlife Conservation Society et
lAssociation interafricaine dindustries forestières sont également
partenaires dans cette initiative, qui est financée par Conservation International,
lU.S. Forest Service, le WWF, le Fonds français pour lenvironnement mondial,
lInstitut de la Banque mondiale, et le Groupe daction pour la crise de la
viande de brousse.
La
recherche sur les politiques conteste les méthodes de travail de la Banque mondiale
Etant donné la vaste portée de ses
activités de prêt et de développement, la Banque mondiale a une influence considérable
sur la condition de lenvironnement à travers le monde. Dans un effort pour assurer
que ses politiques nencouragent pas le déboisement dans les pays où elle
intervient, la Banque a adopté en 1991 une stratégie déclarant son engagement à
éviter les dommages aux forêts et leur destruction. Début 2000, la Banque a reconnu que
sa politique navait pas réussi aussi bien quespéré.
Cet aveu a fait suite à un vaste examen
interne de la réalisation p ar la Banque de sa politique forestière de
1991. Lors de leur analyse, les experts du Département de lévaluation des
opérations de la Banque (DEO) sollicitèrent un avis des chercheurs du CIFOR travaillant
au Programme sur les causes du déboisement, qui étudie les impacts sur les forêts
dinfluences extra-sectorielles telles que politiques macroéconomiques, politiques
daménagement agricole et de régime foncier, développement des infrastructures. En
définitive, le rapport du DEO conclut que la Banque na pas suffisamment considéré
comment ses prêts dans dautres secteurs ont pu contribuer indirectement au
déboisement.
Le rapport du DEO porte également un regard
critique sur le recours par la Banque à la conditionnalité pour réaliser la réforme du
secteur forestier. Lanalyse sest appuyée sur des études de cas dans
plusieurs pays, dont lIndonésie et le Cameroun. Le CIFOR a là aussi été
consulté, en raison des recherches actives quil mène dans ces pays, et les
conclusions du centre ont été largement citées dans les rapports du comité.
En avril, le CIFOR et le Département du
Développement international du Royaume-Uni ont fait appel aux conclusions du DEO pour
stimuler un large débat en Indonésie sur les réformes proposées dans la gestion des
forêts du pays, qui disparaissent à un rythme estimé de 1,3 million dhectares par
an. La rencontre organisée au CIFOR a attiré de nombreux participants représentant le
Ministère des Forêts, le secteur privé, les organisations de défense de la nature, des
donateurs et des ONG locales.
Deux des auteurs de lexamen du DEO
faisaient partie du groupe de discussion. Parmi leurs remarques, ils déclarèrent qu e la Banque avait manqué une occasion
dexercer son influence pour susciter des réformes forestières en Indonésie, qui
est lun des principaux emprunteurs de la Banque mondiale.
Des représentants du gouvernement
déclarèrent que des problèmes inhérents au système avaient sapé les tentatives
répétées pour effectuer des réformes. Ils affirmèrent que la politique de protection
des forêts de la Banque était impraticable en Indonésie parce quelle est en
désaccord avec la législation du pays et avec les réalités nationales.
Bien que les participants représentent un
large éventail dintérêts différents, ils convinrent que des changements
fondamentaux dans les politiques de gestion des forêts dIndonésie sont
nécessaires, et discutèrent sur un certain nombre de remèdes proposés. Cette rencontre
qui a eu un grand succès a fourni une base solide pour un débat ouvert et permanent sur
la question de la réforme forestière en Indonésie.
Recherche
de moyens pour financer laménagement forestier dans les pays en développement
Parmi les recommandations émanant du Sommet
mondial il y a près de dix ans figure un appel à aider les pays en développement à
financer des actions de protection de lenvironnement et de développement durable.
Malheureusement, la réponse a été très lente à venir.
Mobiliser des ressources financières
pour laménagement forestier est lune des questions les plus critiques et les
plus politiquement sensibles procédant du Sommet mondial, déclare Mafa Chipeta,
Directeur général adjoint du CIFOR. Le financement de laménagement
forestier sera sans aucun doute une question prioritaire dans la communauté
internationale pour longtemps encore.
En 2000, le CIFOR a coordonné
lorganisation du troisième dune série de colloques internationaux sur cette
question, conduits par des gouvernements nationaux. Chipeta présidait le Comité
directeur, avec lassistance de Mahendra Joshi, du Secrétariat du Forum
international des Nations Unies sur les forêts. Soixante-dix personnes venues de 40 pays
ont assisté au colloque, qui sest tenu en janvier 2001 à Oslo (Norvège). Les
résultats de cette rencontre seront dune grande utilité pour les organismes
internationaux qui se préoccupent daménagement forestier, tels que le Forum des
Nations Unies sur les forêts.
Les participants conclurent que le manque de
financement suffisant nest généralement pas la principale contrainte qui freine
les investissements pour laménagement forestier dans les pays en développement.
Cest plutôt labsence de conditions favorables qui est lun des
principaux obstacles. Pour vendre laménagement rationnel aux
investisseurs publics et privés, convinrent-ils, les perspectives de gains économiques
doivent être soulignées en même temps que les avantages écologiques et sociaux. Parmi
les initiatives quils suggérèrent pour aider à améliorer la situation actuelle,
on note :
·
Lier les investissements en aménagement
forestier dans les pays en développement plus étroitement à la pauvreté et autres
préoccupations pressantes.
·
Promouvoir un commerce et des prix plus
équitables, pour supprimer toutes les charges injustes assumées par les exploitants
responsables offrant des produits de forêts rationnellement aménagées.
·
Réduire les degrés de risque réel et
perçu pour les investisseurs privés.
·
Réduire les facteurs de dissuasion qui
font monter les coûts dopération et baisser les revenus, tels que réglementations
abusives, infrastructures médiocres et marchés peu développés.
Le CIFOR utilise son site Web comme source
centralisée dinformation sur les questions discutées lors du colloque, qui a été
financé par les gouvernements de Norvège et du Royaume-Uni, avec un appui
complémentaire du Brésil, du Danemark, de la Malaisie et de lAfrique du Sud.
Chipeta déclare que le large éventail géographique de cet appui reflète lampleur
de lintérêt pour ce sujet. La communauté mondiale veut voir des
partenariats efficaces dans ce domaine, observe-t-il. Les progrès accomplis
à Oslo permettront un pas en avant vers des mécanismes réalisables pour y
parvenir.
Aménager
laccès à linformation forestière mondiale
A lheure actuelle, on na pas de
moyen commode de faire le tri dans la masse considérable de données sur les forêts afin
de trouver linformation répondant à un besoin particulier. Pour remédier à ce
problème, le CIFOR fait équipe avec lUnion internationale des instituts de
recherches forestières (IUFRO), lOrganisation des Nations Unies pour
lalimentation et lagriculture (FAO) et autres en vue de mettre au point un
système uniforme pour laccès et le partage de linformation forestière à
travers le monde. Baptisé Service dinformation forestière mondiale, il fournira
une voie daccès par lintermédiaire du Web à une vaste réserve
dinformation provenant de nombreuses organisations forestières nationales et
internationales.
La large gamme de données relatives aux
forêts rassemblées et cataloguées par des institutions variées est couramment
disponible sous forme numérique, mais il y a peu de normalisation dans le cadre et la
forme selon lesquels les données sont enregistrées. Le nouveau service remédiera à
cette incohérence en introduisant des normes de métadonnées pour décrire
les ressources disponibles (les métadonnées sont des données sur les données). Avec
peu de modifications, ou en utilisant des tables de conversion, même des institutions
ayant déjà des catalogues de métadonnées pourront rendre ceux-ci compatibles avec le
cadre du système. La normalisation en même temps que la connectivité au Web permettront
aux utilisateurs daccéder aux différentes sources de données par
lintermédiaire dune interface de recherche unifiée.
Michael Hailu, Directeur du Service
dinformation du CIFOR, est coordinateur adjoint dun groupe de travail qui met
au point le système en consultation avec des experts dun certain nombre
dorganisations forestières. La plus grande partie du travail technique est conduite
au Secrétariat de lIUFRO à Vienne et à la FAO à Rome.
Lun des principaux objectifs de cette
nouvelle ressource est le développement des capacités, notamment en aidant les
institutions nationales de recherche forestière dans les pays en développement à
organiser leur information et la rendre plus aisément accessible. Bien que le service
soit encore en cours dorganisation, lIUFRO a récemment lancé un projet pour
former des spécialistes de linformation forestière en Afrique à
lutilisation des métadonnées et des ressources dInternet. Des équipements
informatiques ont été mis en place sur cinq sites régionaux pour servir de support à
la formation et de pivots pour le nouveau Service dinformation forestière mondiale,
qui est organisé avec lappui de la Commission européenne.
POLEX:
service dinformation rapide et efficace
Un effet important ne demande pas toujours un
investissement important. Deux fois par mois, l a liste dadresses électroniques du
CIFOR dénommée POLEX (Forest Policy Expert list serve) informe les chercheurs, organes
de décision, gestionnaires forestiers et autres à travers le monde sur les découvertes
et les rapports importants concernant les forêts. En moins de quatre ans, la liste
dabonnés au service sest accrue jusquà plus de 3 000 et
continue de sallonger. Un service POLEX en indonésien est également disponible, et
début 2001 le CIFOR a introduit une version en espagnol.
Chaque message POLEX décrit des travaux
récents du CIFOR, de ses partenaires ou dautres institutions, avec une information
sur la manière de contacter les auteurs et dobtenir les rapports in extenso. David
Kaimowitz, chercheur du CIFOR, rédige les résumés dans un style percutant qui souvent
remet en question le savoir traditionnel et éveille lattention des lecteurs. Il
couvre un large éventail de questions forestières et de régions géographiques, mais
porte une attention particulière aux analyses et aux résultats de recherche provenant de
pays en développement.
Quelle est lefficacité de POLEX ?
En octobre, la FAO a annoncé la disponibilité de son Etude sur les perspectives
mondiales des produits forestiers (Document de travail N°3) en postant linformation
sur quatre listes concernant les forêts. Elle a reçu 255 demandes dexemplaires. Ce
nombre a doublé après que le rapport eût été décrit dans un message POLEX de
novembre, qui suscita 256 nouvelles demandes. De même, après que POLEX eût diffusé une
étude sur le financement de la conservation rédigé par la Banque interaméricaine de
développement, le forestier principal de la Banque, Kari Keipi, reçut 600 demandes
dexemplaires. Au cours dune période récente de 10 semaines, quelque 25
destinataires de POLEX dans 16 pays envoyèrent des commentaires non sollicités disant
quils trouvaient ce service extrêmement utile, et les matières décrites
intéressantes pour leur travail.
Qui reçoit POLEX ?
Amérique Latine
|
470 |
Asie et
Sud Pacifique |
375 |
Afrique |
153 |
Universitaires
dans des pays développés |
584 |
CGIAR et CATIE |
149* |
Banques
multilatérales |
173* |
Organismes
bilatéraux |
405* |
Organismes
des Nations Unies |
158* |
ONG
internationales |
470* |
Autres
Europe
|
260 |
Autres |
261 |
Total |
3,205 |
*
Comprend des personnes dans des pays en développement non incluses dans les catégories précédentes
|