CIFOR-ICRAF s’attaque aux défis et aux opportunités locales tout en apportant des solutions aux problèmes mondiaux concernant les forêts, les paysages, les populations et la planète.

Nous fournissons des preuves et des solutions concrètes pour transformer l’utilisation des terres et la production alimentaire : conserver et restaurer les écosystèmes, répondre aux crises mondiales du climat, de la malnutrition, de la biodiversité et de la désertification. En bref, nous améliorons la vie des populations.

CIFOR-ICRAF publie chaque année plus de 750 publications sur l’agroforesterie, les forêts et le changement climatique, la restauration des paysages, les droits, la politique forestière et bien d’autres sujets encore, et ce dans plusieurs langues. .

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Adopter des inventaires forestiers à dire d’acteurs pour les forêts communautaires camerounaises

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La procédure officielle d’inventaire des ressources ligneuses pour les forêts communautaires camerounaises constitue un obstacle technique et financier majeur. Plusieurs études ont testé des démarches simplifiées mais sans jamais pouvoir proposer une alternative satisfaisante à la méthode standard d’inventaire, à savoir plus abordable financièrement et techniquement pour les populations locales, tout en étant statistiquement robuste. L‘article récapitule la démarche et les résultats d’un inventaire forestier à dire d’acteurs, qui a été expérimenté dans une forêt communautaire de 4 800 ha, au couvert forestier dégradé. Cet inventaire repose sur cinq simplifications (1) les seules espèces inventoriées sont celles vendues sur le marché domestique ; (2) les arbres inventoriés sont ceux situés à une distance inférieure à deux kilomètres d’une piste ou d’une rivière d’évacuation ; (3) seuls les arbres ayant un diamètre supérieur ou égal au diamètre minimum d’exploitabilité sont relevés ; (4) l’inventaire n’est réalisé qu’avec les propriétaires coutumiers volontaires ; (5) leur droit de possession coutumière sur les arbres est reconnu. Cet inventaire à dire d’acteurs a permis de recenser 3 885 arbres pour un volume de 19 297 m3 dans la forêt communautaire. La quasi-totalité (93 %) de ces arbres sont situés en cacaoyères. La démarche est techniquement robuste puisque le taux de sondage est estimé au minimum à 35 %, et est donc largement supérieur à celui de l’inventaire forestier standard de 2 %. Cet inventaire est également économique puisque son coût revient à moins de 0,5 €/ha, c’est-à-dire moins de la moitié du coût d’un inventaire classique. Il est enfin socialement acceptable puisqu’il valorise les savoirs traditionnels et permet d’élaborer un mode d’exploitation des arbres favorable aux propriétaires coutumiers. Il incite ces derniers à la durabilité en leur permettant de devenir les principaux bénéficiaires de cette activité. Cette méthode paraît adaptée au contexte des forêts communautaires dégradées, mais son application à des forêts plus densément boisées mériterait d’être considérée.

DOI:
https://doi.org/10.19182/bft2024.359.a37194
Dimensions Nombre de citations:

    Année de publication

    2024

    Auteurs

    Reboud, A.; Mbonayem, L.; Lescuyer, G.

    Langue

    French

    Mots clés

    community forestry, social forestry, woods, forest management, stakeholders

    Géographique

    Cameroon

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