L’ICRAF travaille au Burkina Faso depuis 1989 et le CIFOR y a établi un bureau en 2003. La recherche s’est concentrée sur la typologie des parcs agroforestiers, la gouvernance et la gestion des forêts communautaires dans le contexte de la décentralisation, les petites entreprises forestières et arboricoles et le développement de la chaîne de valeur, la gestion des forêts, les ressources génétiques des arbres et des forêts, la domestication des espèces d’arbres, la santé des sols et des terres, la restauration des sols et des terres, l’adaptation au changement climatique et son atténuation, l’agriculture climato-intelligente, les services d’information sur le climat, les liens entre les arbres/forêts alimentaires et les régimes alimentaires des petits exploitants, les liens entre les migrations et les forêts, la gestion par les petits exploitants de l’interface forêt-exploitation, l’impact du commerce et des investissements sur les parcs à karité et sur les acteurs locaux.

Le CIFOR-ICRAF adopte une perspective systémique dans tous les domaines de recherche prioritaires qu’il a défini, y compris les préoccupations relatives à la reprise post-COVID-19 et aux migrations « forcée » due aux conflits. Grâce à sa présence de longue date et à ses liens avec le système national de recherche, le CIFOR-ICRAF a acquis une meilleure compréhension des besoins nationaux tout en contribuant à renforcer les capacités des partenaires locaux via des activités de projet.